Wednesday, 10 February 2010



About Travelling



Paris, New York, monuments, places, tout ces termes nous font simplement penser au voyage. Mais qu'est réellement le voyage?


Pour Gilles Deleuze- philosophe français du XXeme siècle- le voyage au sens dans lequel on l'entend aujourd'hui, n est qu'une "rupture bon marché". Les petites vacances à l'étranger, le repos à la campagnes, les visites de villes, le tourisme. Tout cela, que nous affectionnons particulièrement, il le qualifie ainsi: "Une rupture bon marché". Et de fait, n'est ce pas finalement notre illusion qui entretient cette passion pour le "voyage", les "vacances à l'étranger"?

Nous laisserons là cet aspect contemporain et réducteur du voyage pour en venir à cet autre voyage.


L'homme le plus apte à parler de cette notion si banalisé doit être Nietzsche, le "penseur vagabond".


Nietzsche est un vagabond dont les mauvaises pensées ne viennent qu' en marchant et à qui l 'inspiration survient dès qu' il ne cherche plus.

Nietzsche passa sa vie en nomade, allant d'un lieu à un autre, ne dinant jaamais autrement que d'une part de gateau et d'un thé.


Nietzsche évoque la notion de l'éphémère au crépuscule; cette image est lié a l'emblématique baroque. En ce sens que cet être fragile qui ne fait que passé sur la terre qui ne dure q une journée, cet homme éphémère cet homme insecte, est attiré par la lumière, irrésistiblement. Lorsque il la trouve, il s'y brûle. Image de la vanité barque que l on peut également retrouver dans le mythe d'Icard.


Ce moment du crépuscule est pour Nietzsche là ou la vérité se révèle, car elle est de l'ordre du clair obscure. La vérité est, ce qui montre , ce qui est rendu visible, selon Platon, descartes, etc. pour eux la vérité est toujours lumineuse. Or pour Nietzsche la vérité est faite d'ombre et de lumière. Une vérité qui ne serait que lumière serait aveuglante et surtout sans ombre, vérité contemplative: extase contemplative de la connaissance. Il n'y a pas pour Nietzsche de but final à la vérité, il n'y a que le chemin, le voyage qui passe par l'ombre et la lumière.

De façon générale, il ne s agit pas pour nietzsche de donner un but à son voyage, mais de préférer l'errance, le vagabondage, un art de flânerie, de la promenade ou de la marche plutot que la réduction d'un voyage déstiné à un lieu précis. Ou alors si l'on se donne une destination,c 'est bien qu il faut ne pas arriver.

Ces destination il faut se les donner soi mm et ne pas hésiter à en changer. Nietzsche dit les montagnard qui s'épuisent à gravir les montagnes, ne regardent même pas le paysage autour d'eux pendant qu ils gravissent, ils ne pensent qu'au sommet. Or il est bien possible que ce sommet n'existe pas ou soit décevant, ou qu il ait moins d'intérêt que le chemin qui l'y mène.


by marie the great medici.

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